Les aiguilles habituellement droites, prennent ici des formes particulières, chacune
devenant une partie d'un même dessin. Quand l'horloge tourne, grâce aux différentes
vitesses de rotations (heures, minutes, secondes), le dessin originel se décompose et
recompose, cycles après cycles, donnant à voir des séries de motifs en permanentes
évolutions.
Les aiguilles deviennent LA représentation mouvante de la course du temps, une parure qui
change à chaque seconde : l’horloge devient sculpture cinétique…magique.
Les possibilités qu'offre ce principe d'aiguilles en formes sont infinies. Aussi, pour ouvrir le
bal j'ai choisi de traiter les grands classiques des préoccupations humaines généralement
associées au temps : la mort, l'amour et l'argent.
Qui dit aiguilles en formes, dit aussi aiguilles lourdes et déséquilibrées...à l'opposé des
dogmes de l'horlogerie. Comme aucun mouvement (mécanique d'horlogerie) proposé dans
le commerce ne pouvait répondre à ces exigences, je me suis tourné vers des ingénieurs qui
ont aimé et relevé le défi.
Pour chacun des trois formats proposés, nous avons pensé, conçu, usiné...mis au point, des
mouvements particuliers qui sont assemblés et réglés à la main.